• Comme les centristes se veulent des gens très polis, amoureux des bonnes manières et seulement désireux de servir l'intérêt général, la venue de Jean-Christophe Lagarde aujourd'hui à Perpignan est présentée comme un rendez-vous normal de la campagne pour la succession de Jean-Louis Borloo. On pourrait presque le croire si ce n'est que, dans les coulisses de la fédération départementale du mouvement centriste, se joue une autre partie qui s'annonce bien plus saignante. C'est que nos centristes locaux sont depuis quelques semaines déjà divisés en deux camps prêts à en découdre. D'un côté ceux qui ont obtenu-comme leur présidente Nathalie Beaufils- un strapontin au conseil municipal et ceux qui-poussés par JPA Drucker- veulent prendre leur revanche sur Jean-Marc Pujol et l'UMP. Et comme Jean-Christophe Lagarde entend bien prendre l'UDI pour servir sa carrière, celui-ci n'a pas forcément besoin d'avoir à la tête des fédérations des centristes lèche-bottes de l'UMP. Loin des caméras mais autour de quelques petits fours d'un bon restaurant perpignanais, les discussions risquent donc d'être plus chaudes que l'on croit. "Nathalie Beaufils, prends Lagarde à toi!" a déjà prévenu le revenant Jean-Paul Alduy tout requinqué à la seule perspective d'un retour en politique par carriéristes interposés.


  • On pouvait s'en douter,notre très national Louis Heil-oli a sa vision de l'avenir bien à lui. Dans une interwiew parue ce week-end, le prince consort (de temps en temps) de la dame du FN explique très sérieusement que "le retour au franc c'est l'avenir". Il faut dire qu'en matière de modernité, de progrès et autres avancées indiscutables on sait de quoi on parle dans la famille Le Pen. Le retour au franc, quoi de plus porteur donc après la limitation de l'avortement et le maintien des femmes au foyer pour lutter contre le chômage? Au fait si vous demandez un briquet à votre buraliste et qu'il tente de vous vendre un silex, demandez-vous pour qui il vote.

     

     

     


  • Jean-Paul Alduy sera-t-il à la politique catalane ce qu'est Michel Drucker au Paysage Audiovisuel Français? En tout cas, dans la jet-set perpignano-perpignanaise, il se dit de plus en plus que les adieux de JPA juste avant les municipales n'étaient que de faux adieux et que le come-back est de plus en plus imminent. Il a raison JPA, les vraies stars sont éternelles et ce n'est pas humain de laisser tant de fans se morfondre. Ne les entendez-vous pas toutes ces foules rassemblées pour crier leur désespoir sous les fenêtres de Jean-Marc Pujol, de François Calvet et autres grands amis de JPA? C'en est déchirant! Alors quoi de mieux qu'une petite élection cantonale pour faire grimper à nouveau un audimat alduyste qui manque tant? Bon, on va aller voir ce qu'en pensent les successeurs d'un JPA qui rêve d'une longévité à la Drucker....à n'en pas douter, eux aussi sont déjà prêts à applaudir.


  • Franchement, Jean-Marc Pujol n'est pas un maire compréhensif. Avoir refusé toute salle municipale au fringuant Bruno del Mas pour l'ouverture de son festival cantonal fait mauvais genre. D'autant plus que celui dont le plus grand succès électoral est d'avoir été battu lors du scrutin pour la présidence de la Chambre de commerce est désormais un sarkozyste convaincu (puisqu'il le dit on veut bien le croire)! On comprend donc mieux pourquoi ce soir-là, dans la salle du Castillet, notre Bruno del Mas riait jaune et voyait rouge (sa seule manière d'être sang et or). Pensez donc : être obligé de se faire plus sarkozyste que Sarkozy, quémander depuis des semaines un strapontin UMP sur un canton de Perpignan ou d'ailleurs, passer des heures à tenter de téléphoner aux caciques de la droite qui semblent avoir oublié leurs portables pour au final devoir payer de sa poche une salle de cinéma, ça fait désordre. Bon, allez, on attend avec impatience le deuxième épisode.

     


  • Notre bon maire de Prades, Jean Casse-Têt ne dort pas très bien depuis quelques semaines. En effet, ce fidèle serviteur de Sarkozy du temps de sa splendeur, se voit désormais en roitelet local. Autrement dit en Président du Conseil Général. Enfin cela c'était avant que finalement ses rêves de grandeur lui fassent préférer la future capitale de la grande Région. Une confidence faite en tout cas au Journal du Dimanche qui n'a rien d'étonnant puisqu'à droite les barons locaux estiment que le Conseil Général pourrait finalement rester à gauche. Alors après une veste à la Présidentielle, une autre aux législatives, de quoi effectivement donner lieu à un bon "casse-têt"! Faudrait quand même pas que notre bon seigneur Jean, habitué aux salons feutrés de la Cour des Comptes et aux petits fours de l'UMP se mette à battre la campagne catalane pour rien!


  • Dans un peu moins de six mois, les électeurs catalans devront voter pour élire leurs conseillers généraux. Autant dire que nos politiques locaux sont d'ores et déjà sur le pied de guerre. Vous l'avez compris, voilà de quoi rire (parfois jaune) en suivant une campagne qui s'annonce d'ores et déjà mouvementée. A droite, ils sont déjà nombreux à espérer ravir enfin la citadelle du quai Sadi Carnot imprenable du temps de Christian Bourquin. En clair, à droite, on a déjà flairé la bonne affaire! Quant à la gauche, elle compte bien se refaire une santé après des municipales difficiles. Le tout avec au beau milieu de tout cela, un Front National en mesure de battre à nouveaux quelques records électoraux! Vous l'avez compris, de quoi avoir quelques mois passionnants devant nous que nous n'allons pas manquer de vous faire suivre sur le ton qui est le nôtre. Attention le catalan est déchaîné!